Comment bien préparer un vide-grenier ?

La saison des vide-greniers débute, et je ne suis que joie à l’idée de dénicher des jolies trouvailles ! Du plus lointain que je m’en souvienne, mes parents ont toujours participé à beaucoup de vide-greniers (et c’est toujours le cas !). En général, tous les ans, c’était le commando avec mes frères pour vider nos placards et faire le tri de toutes les choses qu’on voulait vendre. Et parce que j’ai hérité du plaisir de chiner de ma mère, on allait souvent se balader en famille pour faire les vide-greniers des villages alentour. Je crois même que pendant une période, mes parents me poussaient vers le métier de commerciale parce que j’adorais marchander et convaincre les gens de me vendre ou de m’acheter quelque chose. Et c’est vrai que j’ai la sensation d’avoir appris pas mal de choses lors de ces longues journées à tenir un stand. Alors pour vous permettre d’assurer comme un.e chef.fe, je vous dévoile mon guide de préparation d’un vide-greniers avec des listes et des étiquettes à imprimer en bas de l’article !

Le lieu et la date

En général, tout dépend de mes disponibilités. Si je suis libre durant plusieurs week-ends d’affiler, alors je vais axer mes recherches sur un vide-greniers avec un minimum de 200 stands pour m’assurer qu’il y ait une grande fréquentation, et donc de plus grandes chances de vendre mes affaires. Pour cela, je consulte le calendrier des vide-greniers dans la région où j’habite.

Les modalités

Lorsque vous avez trouvé un lieu et une date qui vous conviennent, contactez l’organisateur.rice de l’événement. Notez les questions que vous avez en tête pour pouvoir lui demander directement : le matériel sur place (tables, chaises, portants…), en intérieur ou extérieur, les conditions d’annulation s’il y en a, le prix au mètre, etc. Une fois que vous avez eu toutes les informations manquantes et que celles-ci concordent avec vos souhaits, inscrivez-vous !

Que vendre ?

Il s’agit ici de faire un gros tri, et de déterminer ce que vous voulez vendre. Pour ma part, je fais régulièrement des tris, en mettant des affaires dans un coin ou dans un carton au fur et à mesure de l’année. Il me suffit ainsi de tout vérifier lorsque je décide de participer à un vide-greniers pour m’assurer que tout est propre et en bon état. C’est vraiment un point essentiel à mes yeux. Il n’y a rien de plus désagréable que de voir des affaires sales sur les stands, et croyez-moi, ça arrive très très souvent. Je pars du principe que mes affaires sont propres et fonctionnelles, pour que les personnes qui sont intéressées ne doutent pas de la qualité ou du fonctionnement de l’objet. Pensez donc à tester les appareils électriques, à mettre des piles si nécessaires et à contrôler les trous dans les vêtements.

La préparation

Si le matériel n’est pas fourni sur place, munissez-vous de tables ou de tréteaux et d’une planche pour pouvoir présenter vos articles. Vous pouvez également mettre une couverture au sol et posez vos affaires dessus, mais je vous conseille de favoriser la table car il y a énormément de gens qui ne prendront pas la peine de fouiller et/ou de se pencher. Si vous avez des vêtements, armez-vous d’un portant pour les suspendre, c’est l’idéal pour pouvoir voir facilement les articles. Pensez également à faire de la monnaie auprès de votre banque. L’idéal est d’avoir 100 euros en liquide : quelques billets, et beaucoup de pièces. Et puisque les bananes reviennent à la mode, c’est le moment d’investir dans cette beauté.

Les prix

Il y a deux « camps » dans les vide-greniers : ceux qui affichent les prix, et ceux qui préfèrent marchander directement avec les acheteurs. De manière générale, même si les prix sont affichés, ils sont toujours négociables. C’est quitte ou double. Il m’est déjà arrivé de ne pas oser demander un prix pour X raisons, et si celui-ci avait été affiché, j’aurai peut-être acheté l’objet. A l’inverse, si un article affiche un prix et que j’estimais en demander beaucoup moins, je ne vais pas forcément me lancer dans des négociations et je vais passer mon chemin. Dans tous les cas, il faut garder à l’esprit que les gens viennent sur ce genre d’événement pour faire des affaires.  Ne soyez donc pas étonné si l’on vous propose un prix ridiculement bas pour quelque chose que vous espériez vendre 50 euros. Il est rare de trouver des articles chers dans les vide-greniers.

Le grand jour

Comme dans une boutique, j’ai tendance à préparer mon stand afin qu’il soit joli et qu’il attire le regard des passants. Je vais soigner la présentation de mes articles, ranger mes vêtements par taille, et faire en sorte de mettre mes « beaux objets » en avant pour attirer les passants. Si vous décidez d’afficher les prix, vous pouvez utiliser les étiquettes que j’ai préparé pour ajouter une touche supplémentaire à la jolie présentation de votre stand. Au cours de la journée, vous allez vendre des articles. N’hésitez pas à refaire votre stand plusieurs fois pour l’agencer le mieux possible.

Et ensuite ?

A la fin de la journée, les gens ont tendance à baisser les prix pour pouvoir se débarrasser d’un maximum de choses. N’hésitez donc pas à inviter les passants à négocier les prix. Lorsque l’heure de rentrer arrive, trier ce qu’il vous reste. Si vous estimez que certains articles peuvent être vendus, gardez les pour une prochaine fois, et pour les autres, faites un don à une association ou amenez-les à Emmaüs.

Pour ne rien oublier, je vous ai préparé une liste des indispensables à prendre, avec un tableau pour répertorier vos ventes de la journée et vous permettre de calculer votre gain. Et pour rendre votre stand encore plus joli, vous pouvez télécharger et imprimer ces étiquettes si vous souhaitez afficher le prix sur vos articles !